Superbe, la Melisande fremissante de Karen Vourc’h, fauve blessé a la voix svelte. Le Figaro- C.Merlin La distribution est superbe de fraîcheur et d’engagement . (…) la Mélisande de Karen Vourc’h est d’une rigueur et d’une modernité qui enflamment les sens. Liberation – Eric Dahan. On aura rarement vu une Mélisande aussi « physique » que celle de Karen Vourc'h, sauvageonne court vêtue, se cabrant de tout son dos dans un refus de son corps qui est sa manière à elle de l'offrir — « un oiseau pourchassé et qui n'est pas d'ici », colombe ou épervier, proie ou prédatrice. Telerama – G.Macassar
Karen Vourc'h réussit merveilleusement le difficile exercice d'incarner l'absence. Elle parvient en effet à donner vie à cette jeune femme qui ne répond jamais aux questions, qui n'est pas heureuse et s'ennuie avec Golaud, à qui elle ment, et s'exprime toujours avec détachement et délicatesse (que de nuances dans son chant !). « Elle est déjà trop loin de nous », dira Golaud quand elle agonise. Elle semble toujours « trop loin », ailleurs. Les Echos - P.Venturini Karen Vourc’h semble née pour être Mélisande, elle en a la grâce et le mystère, oiseau venu de nulle part pris au piège, un parler d’une parfaite clarté, un timbre chatoyant qui tutoie les aigus et fait pleurer les graves. Elle fut dans ce même théâtre une Juliette délicieusement délurée dans le Roméo et Juliette de Pascal Dusapin. En Mélisande la voilà dans la cour des grandes. Webthea.com – C.Alexander En Mélisande, Karen Vourc'h est tout aussi extraordinaire. La voix est d'une pureté et d'une clarté absolument magnifiques. L'artiste possède une rare intelligence musicale. Il faut la voir investir le personnage, successivement oiseau fragile, femme prostrée, amante passionnée ou, à l'inverse, mutine voire manipulatrice. Anaclase.com - E.Andrieu Le chef est en revanche au-dessus de tout reproche dans sa manière d'accompagner les chanteurs, que Debussy souhaitait "humains et naturels". Ceux réunis ici globalement le sont, à l'image de la Mélisande sensible et très séduisante de Karen Vourc'h, qui sert la prose de Maeterlinck avec une clarté remarquable et un jeu d'une grande vérité. AFP – B.Faucher Karen Vourc’h est un choix en soi, -à prendre ou à laisser. Personne (qu’on se souvienne) n’a comme elle le don de faire définitifs un mot seul, une syllabe parfois ; la réticence de Mélisande lui est seconde nature ; elle-même semble faite de substance lapidaire, tendue, svelte, crispant dans cette froideur un feu qui traverse, et une sensibilité (d’actrice, vocale aussi) d’écorchée vive. Qobuzz- André Tubeuf Karen Vourc’h possède elle aussi l’atout de la jeunesse, sans compter un timbre d’une pureté éclatante et une réelle personnalité. Concertonet.com - S.Conley Victoire aussi pour la Mélisande de Karen Vourc’h, superbe actrice, musicienne précise, campant elle aussi un personnage à peine adulte qui se brûle les ailes à la lumière de la vérité. Diapasonmag – E.Dupuy À l’évidence minutieusement préparé quant à la déclamation, le plateau compte parmi les mieux chantants et les plus subtils qu’on ait entendus (…) . La Mélisande tout en magnétisme scénique de Karen Vourc’h, dont chaque intervention est soignée au-delà de l’imaginable, est d’une fragilité lumineuse qui tient du miracle, et prodigue des nuances bouleversantes dans une incarnation jamais loin du désespoir. Altamusica.com – Y.Millon Karen Vourc’h, révélation lyrique 2009, prête sa plastique de rêve et son timbre céleste au mélancolique personnage de Mélisande. Premiere – H.Kuttner Il ( Pelleas ) devrait rapidement connaître la célébrité, comme la soprano Karen Vourc’h, idéale Mélisande d’une émouvante sauvagerie d’oiseau blessé. Leur duo d’amour est un chef d’œuvre de sensualité : Pelléas enfouit simplement ses doigts dans les cheveux de Mélisande. Leur diction en français, si difficile dans la déclamation, est impeccable, comme d’ailleurs celle des autres chanteurs. Le JDD – N.Duault On applaudira également la crédibilité physique des chanteurs, notamment la Mélisande frêle et fluide, sylphide apeurée puis jeune fille prostrée, de Karen Vourc'h. La voix est au diapason, éthérée,le timbre liquide, un peu absente Forumopera – A.Brunetto |